Voyager n’a pas seulement un coût pour le porte-monnaie, il en a aussi un pour la planète. En limitant notre impact écologique même en voyage, nous préservons les beautés de notre belle Terre, et permettront aux générations futures d’en découvrir les merveilles. Voici 10 façons de voyager plus écolo et responsable.
Prendre des transports propres
J’avoue, pour voyager loin, difficile de se passer des avions, surtout quand on ne dispose que de deux semaines de vacances. Mais pour des weekends ou petits séjours, beaucoup de destinations à portée de train valent le coup d’œil ! Une fois sur place, privilégiez également des moyens de transport écologiques. Avez-vous vraiment besoin d’une voiture privée avec climatisation pour deux personnes quand le métro, dans sa fraîcheur souterraine, est si pratique ? Et pourquoi ne pas aller à pied ou en vélo à cet endroit à deux pas de votre logement ? Prenez le temps, c’est aussi ça les vacances !
Voyager léger
Plus le sac est lourd, plus il faudra d’énergie pour le faire voyager, et donc de carburant. C’est vrai en avion, mais aussi en voiture, moto, tuk-tuk… Ce n’est peut-être pas grand chose, mais si chaque voyageur se passait d’un kilo de bagages, à l’échelle de la planète ça en ferait du carburant économisé, et des gaz à effet de serre en moins dans l’atmosphère !
Bien manger
Notre alimentation a un coût : élevage, production, transformation, transports… L’élevage notamment émet plus de gaz à effet de serre que les transports. En voyage comme à la maison, réduire sa consommation de viande et se tourner vers des aliments locaux et peu transformés permet de réduire son impact écologique. Même si vous êtes un adepte de la découverte de spécialités locales, évitez de consommer les espèces protégées, ou dont les pratiques de production ou de chasse sont problématiques. Enfin, en boudant les aliments sur-emballés, vous évitez aussi la production des déchets, ce qui est d’autant plus important dans certains pays où ces derniers finissent dans la nature, faute de systèmes de gestion.
Prévoir un kit zéro déchets
Toujours dans un soucis de réduire ses déchets, il est très simple d’avoir avec soi quelques objets qui éviteront de consommer beaucoup de plastique jetable : sacs en tissu pour tout transporter, depuis les fruits du marché jusqu’aux souvenirs de vacances, gourde pour éviter d’acheter des bouteilles en plastique (dans les pays où l’eau du robinet n’est pas potable, beaucoup d’auberges/hôtels proposent de recharger vos bouteilles à partir de tanks), boîtes en tout genre, pailles en inox… Bien sûr à adapter selon la destination et la façon de voyager !
Savoir refuser ce qui est gratuit
Refuser une paille avec son cocktail, refuser le sac en plastique proposé lors de l’achat de nourriture, refuser les échantillons dans les magasins, ou les prospectus dans les lieux touristiques (avez-vous vraiment besoin de quatre plans différents de la même ville ?)… Tous ces objets qui deviennent instantanément des déchets, on s’en passe très facilement ! Plus tentant, les hôtels proposent souvent des miniatures : gels douches, shampoings, crèmes, dentifrices, gobelets en plastiques emballés dans du plastique, spéculoos individuels, toujours dans du plastique… Bref, vous voyez l’idée. Emportez avec vous une petite trousse de toilette et laissez intacts ces petits objets souvent de moindre qualité dont la moitié du poids n’est que du déchet.
Choisir son logement…
Pourquoi ne pas choisir un logement qui respecte l’environnement ? Plutôt que de prendre une chambre dans un immense hôtel hyper-climatisé, optez pour le charme du logement en maison d’hôte par exemple, ou même en tente ou éco-lodge si vous êtes plus aventureux. Et si vous voyagez dans un logement dont les considérations écologiques n’existent pas, n’hésitez pas à le dire, en toute bienveillance. Par exemple, suite à mon séjour plutôt confortable dans un hôtel, j’ai laissé un bon avis sur le site Booking, en remerciant l’établissement pour certains efforts écologiques et en soulignant que la pratique pouvait aller plus loin, avec quelques exemples précis (le petit-déjeuner notamment était présenté entièrement en portions individuelles emballées, les serviettes étaient changées tous les jours et pas de petit panneau à accrocher sur la poignée de la porte pour dire que cela n’était pas nécessaire…). Les établissement ont à cœur la satisfaction de leurs clients, parfois une petite suggestion peut faire changer certaines pratiques ! Sachez aussi qu’il existe des labels écolo pour les logements.
… et ses activités !
Le transport, le logement, l’alimentation… et bien sûr les activités ! Là encore, il est facile d’être plus responsable. Évitez tout ce qui a un impact direct sur la biodiversité locale (excursions pour s’approcher de certains animaux quitte à les perturber, photographies d’oiseaux en s’approchant tellement des nids qu’ils abandonnent leurs petits, dérangements divers…), mais aussi les activités qui ont un impact plus global, car ils génèrent de la pollution (tout ce qui est motorisé par exemple : tour en hélicoptère, courses de quad…), consomment des ressources (ce terrain de golf arrosé en permanence dans une région aride…), nécessitent la destruction d’habitats naturels… Bref, énormément d’activités se font dans le respect de l’environnement, et sont tout aussi agréables ! Dans la même série, évitez les activités qui exploitent des animaux : balades à dos d’éléphant, nage avec les dauphins, caresse de bébés tigres “sauvés du braconnage”, malheureusement l’attirance des touristes pour ce type d’activité encourage l’exploitation des animaux, dans des conditions bien souvent déplorables où la maltraitance est de mise.
Se protéger du soleil sainement
Les vacances sont souvent synonyme de soleil, et qui dit soleil dit crème solaire ! Un désastre écologique hélas mal connu. Chaque année, ce sont quelques 14 000 TONNES de crème solaire qui finissent dans les mers et océans. Les conséquences sur les écosystèmes peuvent être dramatiques, notamment du fait de certains composés tels que l’oxybenzone et l’octinoxate. Les coraux souffrent particulièrement de cette pollution chimique, à tel point que certains crèmes sont tout bonnement interdites sur des plages. Préférez des écrans solaires biodégradables et sans danger pour l’environnement. Là encore, certains labels existent, comme le “Protect Land + Sea”. Et bien sûr, évitez de vous exposer aux heures les plus critiques et préférez des vêtements pour vous protéger, dans la mesure du possible.
Opter pour des souvenirs éthiques et écologiques
Les meilleurs souvenirs, ce sont les moments vécus ! Pour les immortaliser, j’adore tenir un journal de voyage, qui sera complété par mes photos. Mais si vous tenez vraiment à ramener des souvenirs de voyage, pour vous ou vos proches, une démarche responsable est encore une fois facile à adopter. A éviter absolument : toutes les espèces animales protégées (oui, cette bouteille d’alcool avec un serpent à l’intérieur est vraiment classe, mais voulez-vous vraiment encourager le braconnage et la disparition de la biodiversité ?), les plantes ou graines (risque d’invasion biologique), les matériaux ou produits à forte empreinte écologique, le non-recyclable… Préférez aussi des souvenirs responsables, et produits sur place. Un objet made in China pour vous rappeler votre voyage dans un pays d’Europe, c’est un peu dommage… Encouragez l’artisanat ! Et évitez le sur-emballage.
Éteindre sa maison avant de partir
Le plus simple à faire pour être responsable dès le premier jour du voyage : laissez votre logement à l’arrêt ! Les appareils branchés, en veille, et évidemment ceux qui sont allumés, consomment de l’énergie inutilement. Coupez le chauffage, débranchez tous les appareils (télévision, ordinateur, box internet, micro-onde…). Non seulement vous économiserez de l’argent en faisant un geste écolo, mais en plus vous limitez les risques d’incident électrique en votre absence.
La liste n’est pas exhaustive, n’hésitez pas à ajouter des astuces dans les commentaires 😉